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Liste de diffusion
Auteurs anciens | Qualificatifs et commentaires | Datation |
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Abaris Scythicus | presocr. (theol.). - Prêtre du culte chez les Hyperboréens, devin et thaumaturge dont le nom est associé à celui de Pythagore | |
Achaecus | arist.. - Auteur d'un ouvrage, De l'éthique, et commentateur d'Aristote | |
Achilles Tatius | astron. [stoic.]. - Sans doute ne faut-il pas le confondre avec l'auteur de « Leucippé et Clitophon » . Cf. DPhA I, A 8 | |
Acron Agrigentinus | med., pyth.. - Il fut le fondateur, ou au moins le précurseur de l'empirisme médical. Cf. DPhA I, A 14 | |
Acusilaus Argivus | presocr. ; hist.. - Commenté par le sophiste Sabinus. Cité dans le Banquet de Platon. Cf. DPhA I | |
Adamantius Antimarcionista | theol.. - Auteur d'un dialogue anti-gnostique des III-IVe s. apr. J.-C. | |
Adamantius Judaeus | soph., med., physiognom.. - Il ne s'agit sans doute pas d'Adamantius l'Arménien, le père d'Anatolios, ni du sophiste destinataire d'une lettre de Grégoire de Nazianze, ni, enfin, du iatrosophiste juif mentionné par Socrate, l'auteur de l'« Histoire ecclésiastique ». L'influence majeure est celle des Péripatéticiens. Cf. DPhA I | |
Adrastus Aphrodisiensis | arist.. - Philosophe dont l'importance est sans rapport avec les fragments et témoignages qui nous sont parvenus. Il se peut que les scholies anonymes aux livres II-V de l'Éthique à Nicomaque d'Aristote aient en partie (commentaire aux livres II-IV) Adrastus pour auteur. Voir DPhA I et DPhA Suppl. Voir P. Moraux, Der Aristotelismus bei den Griechen [...], référencé dans ce répertoire, p. 294-332 | |
Aedesius Cappadox | neoplat.. - Disciple de Jamblique (et son successeur ?) ; il eut de nombreux disciples, parmi lesquels Maxime d'Éphèse et Chrysanthe de Sardes, les maîtres de l'empereur Julien. - Voir DPhA I, n. A56, p. 75-77 et G. Fowden, « The Platonist philosopher and his circle in late antiquity », Philosophia, 7 (1977), p. 359-383 (étude portant sur Ammonius Saccas, Plotin, Jamblique et Aedesius) | |
Aelianus (Claudius A.) | soph.. - De Préneste. Il ne s'agit vraisemblablement pas du tacticien. Appartient à la Seconde sophistique. Disciple de Pausanias de Césarée. Influence du cynisme et du stoïcisme. Hostile aux épicuriens. Cf. Lukinovich, « Histoire variée... », dans ce répertoire. Cf. D Ph A I, p. 79-81 | 170 ca - 240 ca |
Aelianus Milesius | stoic.. - À ne pas confondre avec Élien de Préneste. Cf. DPhA I | |
Aelianus Platonicus | plat.. - Il ne faut sans doute pas le confondre avec Élien de Préneste. Cf. DPhA I | |
Aeneas Gazaeus | rhet., phil.. - Professeur de rhétorique, chrétien et adversaire des néoplatoniciens d'Alexandrie. Il appartenait à l' « école de Gaza ». Il aurait été l'élève de Hiéroclès d'Alexandrie. Cf. DPhA I, s. v. Ainéas de Gaza. EPU III. Dates supposées d'Énée : vers 445 - après 512 (DPhA I) ; vers 450 - 534 (EPU III) | |
Aenesidemus | scept.. - Il serait né à Cnossos en Crète. Fondateur du néo-pyrrhonisme. Les propositions de datation s'étendent de 80 av. J.-C. à 130 apr. Fut-il membre de l'Académie ? Sur ces problèmes et d'éventuelles autres appartenances géographiques, cf. DPhA III, E 24 | |
Aesara | pythag.. - ou Aesaras ; sous ce nom a été transmis, par Stobée, un fragment en dorien. H. Thesleff l'a intégré aux fragments d'Aresas. Cf. H. Thesleff, référencé dans ce répertoire, p. 48-49 | |
Aeschines | Acad.. - Disciple de Carnéade et de Mélanthius de Rhodes. Il convient de ne pas le confondre avec Eschine de Sphettos. Cf. DPhA I, A 70 | |
Aeschines Socraticus | . - De Sphettos en Attique. Disciple direct de Socrate. Ne pas le confondre avec l'orateur | -430 ca - -360 ca |
Aeschrion Mytilenensis vel Samius | poeta. - Poète épique, disciple d'Aristote. Ne pas le confondre avec ses homonymes, dont Aeschrion Pergamenus, médecin. Cf. DPhA I, A 72 | |
Aeschrion Permagenus | med.. - Médecin de l'école empirique, maître de Galien. Ne pas le confondre avec Aeschrion Mytilenensis vel Samius, poète. Cf. DPha I | |
Aeschylus | pythag. ? math.. - Disciple d'Hippocrate de Chios. Il n'apparaît parmi les Présocratiques qu'à ce titre. Cf. DPhA I | |
Aesopus | autre. - Personnage sans doute légendaire, auteur de fables , souvent mis en rapport avec les Sept Sages et présenté comme philosophe dans une des deux Vies anonymes qui lui sont consacrées. Cf. DPhA III | |
Aetius | doxogr.. - Sa compilation est, selon H. Diels, fondée sur le recueil des Vetusta placita, qui est un résumé des Opinions des philosophes de Théophraste. | |
Aganis [Aghanis, Aghatuys] | . - Le nom d'Aganis est conservé dans les extraits du commentaire de Simplicius sur le premier livre des Éléments d'Euclide que nous a transmis al-Nayrizi dans son commentaire sur l'ouvrage de Simplicius. L'identification de cet auteur a partagé les chercheurs. S'agit-il de Géminus, d'un auteur égyptien ami de Simplicius ou d'Agapius d'Athènes ? Voir A. Lo Bello, The commentary of Al-Nayrizi on Book I of Euclid's Elements of geometry [...], référencé dans ce répertoire, p. 224-229 | |
Agapius Atheniensis | neoplat.. - Élève de Marinus. Voir aussi Aganis | |
Agatharchus | . - = Agatharchidès. Cf. DPhA I | |
Agathobulus Alexandrinus | cynic.. - Maître de Demonax. Aucun texte ne nous est parvenu. Cf. DPhA I | |
Agrippa | scept.. - Auteur « néosceptique » mentionné par Diogène Laërce. Sextus, sans le citer nommément, et Diogène parlent semblablement des cinq tropes sceptiques que ce dernier attribue à Agrippa. Il n'est pas sûr qu'il ait existé ; il se pourrait qu'il s'agisse plutôt d'un personnage fictif, sorte de porte-parole du scepticisme postérieur à Énésidème. Sur ces questions et sur les tropes sceptiques, cf. DPhA 1, n. A50, p. 71-72 | |
Agrippinus (Q. Paconius) | stoic.. - Exemple-type du stoïcien romain | |
Albinus | plat. (medioplatonicus). - On avait coutume de l'identifier à Alcinoüs depuis la fin du XIXe siècle, mais il semblerait qu'il faille distinguer ces deux auteurs.Voir Alcinous. Cependant, la question n'étant pas définitivement tranchée, il convient de se reporter également à Alcinoüs | |
Alcidamas Eleates | soph.. - d'Élée (Elaea), en Éolide. Élève de Gorgias et adversaire d'Isocrate. Cf. DPhA I | |
Alcimus Atheniensis | socrat. (megar.), rhet.. - Il est difficile, mais pas impossible de l'identifier à Alcimus, l'historien siciliote ou à Alcimus, le philosophe. Cf. DPhA I | |
Alcimus Siceliota | hist.. - On peut sans doute l'identifier à Alcimus, le philosophe. L'identification est plus difficile dans le cas d'Alcimus, le rhéteur. Cf. DPhA I | |
Alcimus Syracusanus | phil.. - L'identification à Alcimus Siceliota, l'historien, n'est pas impossible. Cf. DPhA I | |
Alcinous | phil.. - J. Feudenthal, suivi par la communauté scientifique, a assimilé Alcinous à Albinus ; cette identification a été depuis mise en doute par certains chercheurs (J. Whittaker notamment). Selon J. Whittaker, l'auteur est apparenté « à la branche du moyen-platonisme qui interprétait Platon à la lumière surtout d'Aristote. » On distingue également une influence partielle du stoïcisme. Il est difficile de déterminer si l'on peut ou non assimiler cet auteur au stoïcien dont parle Philostrate ou au platonicien auquel fait allusion Photius. Cf. DPhA I, n. A92, 93, 94, p. 112-115. - Cependant, la question n'étant pas définitivement tranchée, il convient de se reporter également à Albinus | |
Alcmaeon Crotoniensis | presocr. ; pythag. ; med.. - Penseur indépendant proche du pythagorisme. Cf. DPhA I | |
Alcman Lacedaemonius | autre. - Poète lyrique. Certains auteurs anciens en font un Laconien ou un Lydien. - De POxy 2390, commentaire anonyme du IIe s. apr. J.-C., on peut conclure qu'il fut le premier à proposer une interprétation « rationnelle » de la création du monde. Il n'est pas sûr, cependant, que ce ne soit pas une simple allégorie naturaliste. Cf. EPU III. -- Oxf. Class. Dict. -- Corpus dei Papiri Filosofici III (référencé dans ce répertoire) | |
Alexander (Tiberius Iulius -) | autre. - Interlocuteur de Philon d'Alexandrie dans le De Providentia et auteur d'un discours que Philon réfute dans le De animalibus. Il a dû naître vers 10/15 et sa mort se situe après 70 apr. J.-C. En ce qui concerne ses interventions, voir les deux ouvrages philoniens | 10/15 ca - 70 ca |
Alexander Aegeates | arist. | |
Alexander Aphrodisiensis | arist.. - En ce qui concerne l'Aphrodisias dont Alexandre était originaire, P. Thillet pense qu'il s'agit de la ville située en Carie (cf. De fato, référencé dans ce répertoire, p. viii). - Alexandre fut l'élève puis l'adversaire des péripatéticiens Herminus et Sosigène. Il fut peut-être l'élève d'Aristote de Mytilène. Sur ce dernier, voir M. Bergeron et R. Dufour, Alexandre d'Aphrodise, De l'âme [...], référencé dans ce répertoire, p. . 10-11 ; et DPhA I, n. A413, p. 411-412. - La tradition arabe en fait un adversaire de Galien de Pergame, mais il s'agit sans doute d'une confusion avec Alexandre de Damas. Cf. DPhA I. Cf. R. Sorabji, Aristotle transformed, p. 84-89 | |
Alexander Aphrodisiensis ps | ||
Alexander Damascenus | arist.. - Maître de Galien. Il ne faut sans doute pas le confondre avec Alexandre d'Aphrodise. La distinction est cependant parfois délicate. Voir R. B. Todd, « Peripatetic epistemology before Alexander of Aphrodisias : the case of Alexander of Damascus », Eranos 93 (1995), p. 122-128. Voir DPhA | |
Alexander Ephesius | rhet.. - Il fut également , entre autres, un poète qui écrivit des Phénomènes. Il est associé à deux autres Alexandre, l'un de Lykaia, l'autre d'Étolie. Cf. DPhA I, A 113 | |
Alexander Lycopolitanus | neoplat.. - Il fut longtemps (et faussement) tenu pour un chrétien | |
Alexander Milesius (Cornelius A.) | hist. ; gramm.. - Il eut pour surnom celui de « Polyhistôr » et d'« Historia ». Grammairien, disciple de Cratès de Mallos, et auteur notamment de « Successions de philosophes », où il aurait utilisé des « Mémoires pythagoriciens » qui remonteraient au pythagorisme ancien. Cf. DPhA I, n. A118, p. 144-145 | |
Alexander Polyhistor (Lucius Cornelius -) | hist.. - Né à Milet ou à Cotiacum, en Phrygie | |
Alexinus Eleus, Atheniensis | socrat. (megar.). - Dialecticien. Élève de Diodore et d'Eubulide. Cf. DPhA I et R. Muller, Les mégariques (référencé dans ce répertoire) | |
Amafinius, Caius | epic.. - Introducteur de l'épicurisme à Rome | |
Ambrosius Mediolanensis | theol.. - Évêque de Milan et adversaire de l'arianisme. Sa formation initiale l'a familiarisé avec les auteurs classiques latins (Cicéron et Virgile notamment) et avec les auteurs grecs. | 334/339 - 397 |
Ameinias | pythag.. - Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire,, p. 1261. Ne pas le confondre avec un autre Ameinias, critiqué par Chrysippe. Cf. DPhA I | |
Amelius Gentilianus | neoplat.. - Disciple du stoïcien Lysimaque puis de Plotin. Néoplatonicien, il resta cependant influencé par le stoïcisme. On peut également penser qu'il fut d'abord attiré par le gnosticisme avant de s'y opposer. Il fut sans doute le responsable de l'édition chronologique des œuvres de Plotin. | 216/226 - 290/300 |
Ammonius (M. Annius -) | plat.. - Maître de Plutarque de Chéronée. Il s'intéressa à la théorie pythagoricienne des nombres. Cf. J. Dillon, The middle platonists : a study of platonism : 80 B.C. to A.D. 220, Londres Duckworth, 1996, p. 189-192. On a longtemps vu en lui un académicien mais, selon J. Glucker, Antiochus and the late Academy, Göttingen, 1978, Ammonius n'aurait eu aucun lien avec l'Académie. Il fut vraisembleblement d'obédience (médio)platonicienne | 5 ca - 85 ca |
Ammonius Hermiae (pseudo) | . - On compte au moins 4 Ammonius philosophes, dont celui-ci, qui appartient vraisemblablement aux cercles philosophiques arabes du IXe s. | |
Ammonius Hermiae, Alexandrinus | neoplat.. - On compte au moins 4 Ammonius philosophes (dont un Pseudo-Ammonius). Voir les différents auteurs de ce nom recensés dans ce répertoire. Celui-ci, a dû naître entre 435 ca et 445 ; on doit sans doute placer sa mort entre 517 et 526. C'est un élève de Proclus. Maître d'Asclépius, de Damascius, Jean Philopon et Olympiodore. Il enseigna sur Aristote et Platon mais ses commentaires concernant les ouvrages de ce dernier n'ont pas été conservés. C'est grâce aux notes prises par ses élèves que certains de ses cours nous sont parvenus. Cf. DPhA I, n. A141, p. 168-169. Cf. L. G. Westerink et J. Trouillard, Prolègomènes à la philosophie de Platon, référencés dans ce répertoire, p. xi-xvi | 440 ca - 517 ca |
Amphinomus Colophonius | Acad. ; math. | |
Amyclas Heracleota (Ponti) | pythag.. - Amyclus, Amyntas et Amyclas pourraient n'être qu'une seule et même personne. Amyclas était pythagoricien ; les deux autres personnages étaient académiciens, élèves de Platon. Cf. DPhA I, s.v. Amyclas, Amyclos d'Héraclée, Amyntas d'Héraclée | |
Amyclus (vel Amyclas) Heracleota (Ponti) | Acad.. - Amyclus, Amyntas et Amyclas pourraient n'être qu'une seule et même personne. Amyclas était pythagoricien ; les deux autres personnages étaient académiciens, élèves de Platon. Cf. DPhAI, s.v. Amyclas, Amyclos d'Héraclée, Amyntas d'Héraclée et F. Lasserre, De Léodamas de Thasos à Philippe d'Oponte, référencé dans ce répertoire (ce chercheur a choisi l'appellation d'Amyclas) | |
Amyntas Heracleota (Ponti) | Acad.. - Amyclus, Amyntas et Amyclas pourraient n'être qu'une seule et même personne. Amyclas était pythagoricien ; les deux autres personnages étaient académiciens, élèves de Platon. Cf. DPhAI, s.v. Amyclas, Amyclos d'Héraclée, Amyntas d'Héraclée | |
Anacharsis Scythicus | . - Souvent associé aux Sept sages. Cf. DPhA I | |
Anatolius | . - Divers témoignages font état de plusieurs Anatolius aynt vécu au IIIe siècle de notre ère. Parmi ceux-ci, on peut compter deux personnages liés au platonisme : l'un est le dédicataire des Questions homériques de Porphyre ; l'autre est le premier maître de Jamblique. Il est possible d'assimiler l'un à l'autre. Le Pseudo-Jamblique des Theologoumena arithmeticae conservent les fragments d'un traité arithmologique attribué à Anatolius. Il serait assimilable aux précédents sans le témoignage d'Eusèbe qui en fait un aristotélicien, au demeurant évêque de Laodicée . Cf. DPhA I, n. A157, p. 179-183 | |
Anaxagoras Clazomenius, Atheniensis | presocr.. - -500/499 ca - -428/427 ca d'après G. S. Kirk, qui se réfère à Apollodore. La tradition est incertaine quant à ses maîtres : Anaximène de Milet, ou de Lampsaque ? Cf. J.-P. Dumont, p. 615, 618, 620. Métrodore de Lampsaque (le commentateur d'Homère), Périclès et Euripide auraient été ses disciples ; Archélaos fut son successeur. Démocrite et un certain Sosibios auraient été ses adversaires. Cf. DPhA I. Cf. J.-P. Dumont, p 617. Il y a eu trois A., dont un orateur, disciple d'Isocrate et un grammairien, disciple de Zénodote. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire, p. 618 | |
Anaxarchus | presocr. (atom.). - Originaire d'Abdère. Disciple de Diogène de Smyrne et de Métrodore de Chios. Maître de Pyrrhon. Influence de Démocrite. Précurseur, voire fondateur, du scepticisme ? Cf. DPhA I, A 160. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce Répertoire, p. 1506 | -380 ca - - 320 ca |
Anaxilaus Larissaeus | pythag. ?. - Son rattachement au pythagorisme est fragile. Il faut peut-être l'identifier à Anaxalaïdes, dont le nom est une correction proposée par Cobet (pour Anaxilidès, Anaxilèdès ou Anaxiadès, comme il est écrit dans les manuscrits). E. Schwartz, Paulys Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft. [...]. I.2, col. 2083, propose d'identifier ces auteurs à Anaxilaos de Larisse. Cf. DPhA I, n. A162, p; 191 et A164, p. 192 | |
Anaximander | presocr. (miles.). - De Milet. Disciple de Thalès, il eut pour élève Anaximène et, selon Diogène Laërce, Pythagore. Ne pas le confondre avec un homonyme, historien du 4e siècle av. J.-C. (Jacoby, I.A et I.a, n° 9). Cf. DPhA I, A 165. Il est possible qu'il soit le père d'Alexandre de Milet le Jeune | |
Anaximander Milesius Junior | hist.. - Fils d'Anaximandre de Milet, avec lequel il ne faut pas le confondre ? Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire, p. 589 et 1409, n. 2 à la p. 589. L'identification est parfois difficile. Cf. Namenregister de Diels et Kranz (Die Vorskratiker [...], référencé dans ce répertoire). Peut-être confondu avec Alexandre Polyhistor de Milet. Cf. DPhA I, s. v. Anaximandre de Milet | |
Anaximenes | presocr. (miles.). - De l'école de Milet. Élève d'Anaximandre. Maître d'Anaxagore. Cf. DPhA I, A 168 | |
Anaximenes Lampsacenus | hist. ; rhet.. - Maître d'Alexandre de Macédoine. Est considéré comme l'auteur de la « Rhétorique à Alexandre », ouvrage attribué avant Érasme à Aristote. Cf. DPhA I, p. 194. | |
Anchipylus Eleus | socrat.. - Ou Archipylus, ou Anchimolus. Élève de Phédon. Aurait fait partie de l'école d'Élis. Cf. DPhA I | |
Androcydes | pythag.. - Probablement pseudépigraphe. Cf. DPhA I | |
Andromenides | phil.. - Les avis sont partagés sur la nature de son appartenance à une école philosophique : était-il épicurien (Hausrath), stoïcien (C. Jensen et P. Giuffrida) ou péripatéticien (A. Rostagni, A. Ardizzoni et F. Sbordone) ? On constate cependant que, chez Philodème, il est toujours mentionné en compagnie de Cratès de Mallos et des Kritikoi. Rostagni le situe au IVe s. av. J.-C. Cf. DPhA I et C. Romeo, Demetrio Lacone, La poesia, p. 48 (ouvrage figurant dans le répertoire) | |
Andronicus Rhodius | arist.. - Selon P. Moraux, il aurait dirigé l'école péripatéticienne vers 80-78 av. J.-C., mais il n'est pas sûr que cette école existât encore à cette époque (voir I. Düring, Aristotle in the ancient biographical tradition [référencé dans ce répertoire]). Maître de Boèce de Sidon, il aurait édité, selon de nouveaux critères, la majeure partie des ouvrages d'Aristote et de Théophraste. Cf. DPhA I, n. A181, p. 201-202. - La paraphrase d'« Héliodore » de l'Éthique à Nicomaque a parfois été attribuée à Andronicus. - Voir également Marian Plezia, De Andronici Rhodii studiis aristotelicis. Cracovie : Nakladem Polskiej Akademii Umiejetnosci, 1946, 63 p. Coll. « Polska Akademia Umiejetnosci. Archiwum filologiczne », 20 (cet ouvrage se trouve à la BNF) | |
Andronicus Rhodius (pseudo) | . - Philosophe éclectique du 1er s. av. J.-C. au 1er s. apr. J.-C. Voir : J. Kraye, « Francesco Filelfo on emotions, virtues and vices : a re-examination of his sources », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, 43 (1981), p. 129-140 et le résumé donné par APh LII (1981), n. 1260 | |
Anniceris Cyrenaeus | socrat. (cyren.). - Il faut sans doute le distinguer d'Annicéris, l'aurige admirateur de Platon. Élève de Paraebates et d'Aristippe. Maître de Théodore l'Athée. CF. DPhA I. Cf. PhiGr, p. 160 | |
Anniceris Cyrenaeus (2) | . - Aurige qui racheta Platon à Égine, et que Diogène a dû confondre avec le philosophe. Celui-là a tout de même été retenu à cause des renseignements que K. Gaiser, « Der Ruhm des Annikeris » [référencé dans le Répertoire], en tire quant à l'histoire de l'Académie. Cf. DPhA I, n. A185 et A186, p. 204-207 | |
Anonymi in Aristotelis Categorias paraphrasis | . - Sophonias pourrait être l'auteur de cette paraphrase | |
Anonymi, In Orphicorum commentaria | . - Cette rubrique regroupe plusieurs auteurs anciens. Parmi ceux-ci, le commentateur édité par M. S. Funghi, « Esegesi di testi orfici... », référencé dans ce répertoire, vivait au IVe s. av. J.-C. Celui édité par F. Decleva Caizzi, « Esegesi di testi orfici... », également réfencé dans ce répertoire, vivait au IVe s. apr. J.-C. | |
Anonymi, papyrologica varia | ||
Anonymus | ||
Anonymus 1, In Aristotelis Ethica Nicomachea | . - En ce qui concerne le commentateur anonyme des scholies aux livres I à V : d'après P. Moraux [Der Aristotelismus bei den Griechen. 2, [...], référencé dans ce répertoire, p. 323-330, on y trouverait des extraits du traité d'Adraste sur Théophraste et l'éthique d'Aristote [scholies aux livres II-IV]. Cf. DPhA I, n. A 24 [= Adraste d'Aphrodise], p. 57. - Il ne faudrait pas le confondre avec celui qui a écrit sur le livre VII | |
Anonymus 2, In Aristotelis Ethica Nicomachea | . - Le scholiaste anonyme, qui s'est intéressé au livre VII de l'Éthique à Nicomaque, différent de celui qui a écrit les scholies aux livres II à V, serait d'époque plus tardive | |
Anonymus Londinensis | med.. - Peut-être s'agit-il de Ménon, disciple d'Aristote | |
Anonymus medicus | med. | |
Anonymus Platonicus (Stobaeus) | plat. (medioplatonicus). - D'après J. Dillon, il s'agirait d'un médioplatonicien du IIe siècle | |
Anonymus Seguerianus | rhet.. - Un des éditeurs de ce texte, J. Graeven, a proposé d'attribuer ce texte à un certain Cornutus (que certains confondent avec Lucius Annaeus Cornutus, le philosophe et rhéteur du Ier s. apr. J.-C) ;. Cf. M. Patillon (qui rejette cette hypothèse), Anonyme de Séguier [...], référencé dans ce répertoire, p. lxxi et xcviii. Dans le DPhA II, s. v. Cornutus, n. C190, p. 470, il est daté de la 2e moitié du IIe s. apr. J.-C. | |
Anonymus, Commentarium in Aratum (1) | . - | |
Anonymus, Commentarium in Aratum (2) | ||
Anonymus, Commentarium in Aratum (3) | ||
Anonymus, Commentarium in Galeni De sectis | . - Le commentateur anonyme édité par D. Manetti, « Commentarium in Galeni « De sectis »... », référencé dans ce Répertoire, vivait au VIe s. ap. J.-C. | |
Anonymus, Commentarium in Platonis Alcibiadem | . - Le commentateur édité par [Red.], « Commentarium in Platonis Alcibiadem...», dans « Corpus dei Papiri Filosofici Greci et Latini...III... », vivait au IIe s. ap. J.-C. [Ces deux références se trouvent dans ce répertoire]. Par ailleurs, parmi les auteurs supposés, on a également avancé les noms de : Harpocration d'Argos, Posidonius, Eudoxe ..., mais sans aucune certitude. Cf. A. Segonds, Sur le Premier Alcibiade de Platon [...], référencé dans ce répertoire, p. xviii-xix | |
Anonymus, Commentarium in Platonis Parmenidem | . - Le commentateur édité par A. Linguiti, « Commentarium in Platonis Parmenidem [...] », référencé dans ce Répertoire, vivait au IVe ou Ve s. apr. J.-C. Certains ont voulu attribuer ce texte à Porphyre d'autres ont pensé que ce commentaire est issu d'un milieu médio-platonicien | |
Anonymus, Commentarium in Platonis Phaedonem | . - Le commentateur édité par A. Carlini, « Commentarium in Platonis Phaedonem [...] », référencé dans ce répertoire, vivait au IIIe s. av. J.-C. | |
Anonymus, Commentarium in Platonis Politicum | . - Le commentateur édité par M. Tulli, « Commentarium in Platonis Politicum... », référencé dans ce répertoire, vivait au IIe s. av. J.-C. | |
Anonymus, De Incredibilibus | autre | |
Anonymus, De legibus | soph.. - Se trouve dans les fiches-mères consacrées aux sophistes ou aux présocratiques | |
Anonymus, De musica | . - Se trouve dans les fiches-mères consacrées aux sophistes ou aux présocratiques | |
Anonymus, Dissoi Logoi | soph.. - Tout ce qui concerne cet auteur est incertain, à commencer par sa chronologie : on s'est longtemps accordé pour le situer à une période légèrement postérieure à la guerre du Péloponnèse ; mais T. M. Conley, dans un article de 1985, a contesté cette datation pour en faire un auteur plus tardif, voire beaucoup plus tardif. Cf. DPhA II, n. D214, p. 888-889 | |
Anonymus, Enchiridii paraphrasis christiana | autre | |
Anonymus, Enchiridii paraphrasis christiana, 2 | autre. - Auteur d'une version chrétienne du Manuel d'Épictète, contenue dans le Vat. Gr. 2231 | |
Anonymus, In Alcmanem commentarium | . - Un commentaire anonyme du IIe s. apr. J.-C. (POxy 2390) fait état d'un poème cosmogonique d'Alcman ; mais, il est possible, cependant, que ce ne soit qu'une allégorie « naturaliste » et qu'il s'agisse plutôt d'une série d'interpolations dues à un commentateur post-aristotélicien ou stoïcien. L'auteur en serait donc plutôt le commentateur anonyme. Seul ce commentateur est susceptible de figurer dans ce répertoire. C'est l'unique raison pour laquelle le recueil de Cl. Calame a été retenu. Cf. Corpus dei Papiri Filosofici III (référencé dans ce répertoire). Si l'on veut, cependant consulter une recension des fragments d'Alcman, voir, par exemple : (avec traduction en anglais) http://www.csun.edu/~hcfll004/alcman.html. - (texte grec et traduction en français) http://www.noctes-gallicanae.org/Lyriques%20grecs/alcman.htm. -- et le site consacré aux POxy : http://163.1.169.40/cgi-bin/library?site=localhosteta=petp=aboutetc=POxyetct=0etl=enetw=utf-8 | |
Anonymus, In Aristotelis Analytica posteriora | . - P. Moraux, aux p. 131-146 de son ouvrage, Le commentaire d'Alexandre d'Aphrodise aux « Seconds analytiques » d'Aristote, que l'on trouvera dans ce répertoire, souligne les rapports qui se tissent entre le commentaire anonyme et celui d'Alexandre | |
Anonymus, In Aristotelis Artem rhetoricam Commentarius | ||
Anonymus, In Aristotelis Artem rhetoricam Commentarius (2) | ||
Anonymus, In Aristotelis Artem rhetoricam paraphrasis | ||
Anonymus, In Aristotelis De interpretatione | . - A. Busse, Ammonii In Aristotelis De interpretatione commentarius [...], référencé dans ce répertoire, p. xxv-xxvi, a pensé qu'il pourrait s'agir d'Olympiodore. L. Taran, Anonymous commentary on Aristotle's De interpretatione [...], id., p. xii et suiv., rejette cette interprétation | |
Anonymus, In Aristotelis Topica commentaria | ||
Anonymus, in Hippocratis De alimento | . - Le commentateur anonyme édité par D. Manetti, « Commentarium in Hippocratis De alimento [...] », référencé dans ce répertoire, vivait au Ier s. apr. J.-C. Selon la base de données de Mertens et Pack, sur internet [promethee.philo.ulg.ac.be/cedopal], il s'agit d'un commentaire probable de Galien à Hipp., De alimento, dont l'original est perdu. Le traité connu sous ce titre dans le corpus galénique est une falsification de la Renaissance (D. Manetti). Antérieurement, on a proposé Colotes (Edwards) ; Galenus (Manfredi) ; Heraclides (< Tarentum) (Manfredi) ; Menodotus (< Nicomedia) (Manfredi) ; Sabinus (Manfredi) | |
Anonymus, in Platonis Theaetetum | . - Le commentateur médioplatonicien (contraire à cette opinion : J. Barnes) édité par G. Bastianini et D. N. Sedley, « Commentarium in Platonis Theaetetum [...] », référencé dans ce répertoire, vivait à une période qui peut s'étendre de 45 avant J.-C. à 150 après J.-C. Cf CPF III [Corpus dei Papiri Filosofici Greci et Latini (CPF)[...]. Parte III, Commentari, référencé dans ce répertoire], p. 227-562 : p. 246-256. - Voir également Eudore d'Alexandrie | |
Anonymus, In Platonis Timaeum | ||
Anonymus, In Sophisticos elenchos paraphrasis | . - Sophonias pourrait être l'auteur de cette paraphrase | |
Anonymus, Liber Viginti quattuor philosophorum | . - Ouvrage anonyme longtemps considéré d'époque médiévale, mais dont F. Hudry, Le Livre des XXIV philosophes [...], référencé dans ce répertoire, pense qu'il s'agit d'un auteur du IVe siècle après J.-C., vraisemblablement Marius Victorinus | |
Anonymus, Prolegomena philosophiae platonica | neoplat. | |
Anonymus, Vita Aesopi | ||
Anonymus, Vita Aristotelis | ||
Anonymus, Vita Philonidis | epic. | |
Antidorus | epic. | |
Antigonus Carystius | Paradox. ; Biogr.. - « Wilamowitz [...] a identifié en une figure unique au moins trois personnages du même nom : un écrivain sur l'art, l'auteur d'un ouvrage paradoxographique et un biographe. La question de l'identité des trois personnages n'a été que récemment révoquée partiellement en doute. » (DPhA I, p. 209). Il y eut au moins deux Antigone de Caryste selon T. Dorandi (« Antigone de Caryste... », référencé dans ce répertoire) ; l'un, auteur de « Biographies », vécut au IIIe s. av. J.-C., l'autre au Ier s. av. J.-C. Il est possible d'identifier le premier à un Antigone historien d'art et sculpteur (cf. T. Dorandi). Sur Antigone de Caryste, voir également les articles et éditions recensés par T. Dorandi dans l'introduction (notamment p. xiv-xvii) et la bibliogr. de son édition des fragments d'Antigone | |
Antiochus Ascalonius | Acad.. - Ce philosophe serait né aux alentours de 130 et mort peu après 69 av. J.-C. Disciple puis adversaire de Philon de Larisse, Mnésarque et Dardanos. Maître de Lucullus et de Varron. Fondateur de l'« Ancienne Académie », par opposition à l'Académie de tendance sceptique de Philon. Influence des stoïciens et, pour l'éthique, des péripatéticiens. Cf. DPhA I et Oxf. Class. Dict. | |
Antipater | socrat. (cyren.). - Élève d'Aristippe. Maître d'Épitimidès de Cyrène ? Cf. DPhA I | |
Antipater Alexandrinus | Acad.. - Disciple de Carnéade. Il apparaît peut-être par deux fois dans l'Index Academicorum philosophorum | |
Antipater Tarsensis | stoic.. - = Antipater du Pirée ? Disciple et successeur de Diogène de Séleucie (= le Babylonien). Maître de Panétius de Rhodes. Adversaire de Carnéade et des mégariques. Cf. DPhA I. Cf. M. Isnardi Parente, référencée dans ce répertoire, I, p. 599. Sur les textes qu'il convient d'ajouter ou de supprimer à l'édition de von Arnim, cf. DPhA I. Sur la difficulté à le distinguer parfois d'Antipater de Tyr, cf. id. | -210 ca - -130 ca |
Antipater Tyrius | stoic.. - Disciple d'Antidotos, puis de Stratoclès de Rhodes. Cf. DPhA I | |
Antiphon Atheniensis | Autre. - Il existe plusieurs Antiphon. Certains refusent d'assimiler celui-ci au sophiste (cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques (référencé dans ce répertoire), p. 1268, n. 3 à la p. 235) tandis que d'autres considèrent qu'il s'agit d'une seule et même personne. Voir DPhA I. Le problème devient plus complexe encore si l'on se pose la question de savoir s'il faut ou non le(s) confondre avec Antiphon de Rhamnonte. Cf. J.-P. Dumont, p. 1091. Nous avons choisi de ne pas distinguer les éditions les concernant. | |
Antiphon Atheniensis, sophista | soph.. - Il a existé plusieurs Antiphon. Les exégètes sont partagés quant à savoir si l'orateur (qui serait né vers 479 ou 470 et mort vers 411 av. J.-C. selon PhiGr) peut être assimilé au sophiste (cf. DPhA I). C'est la raison pour laquelle nous avons choisi de ne pas distinguer les éditions les concernant. Il aurait été influencé par Hippias pour la théorie du droit naturel. DPhA III (s. v. Hippias d'Élis). Cf. Oxf. Class. Dict. Voir Antiphon Atheniensis | |
Antisthenes Atheniensis | socrat. ; cynic ?. - Voir aussi Antisthène de Rhodes et Antisthène le Péripatéticien. Disciple de Gorgias, puis de Socrate. Maître de Diogène de Sinope. Adversaire de Platon et d'Aristippe de Cyrène. La tradition en fait le fondateur de l'école cynique. Certains critiques modernes (D. R. Dudley, par exemple), contestent cette tradition, tout en reconnaissant l'influence d'Antisthène sur Diogène. Confondu par certains auteurs antiques avec Antisthène de Rhodes. Cf. DPhA I. Cf. L. Paquet, Les cyniques grecs [...], référencé dans ce répertoire, p. 2. Il a existé en outre, selon Diogène Laërce, deux autres Antisthène : Antisthène l'Héraclitéen et Antisthène d'Éphèse. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire, p. 725 et 1453. De fait, les homonymes furent encore plus nombreux. Cf. DPhA I | -450/-445 - -36 ca |
Antisthenes Heracliteus | phil.. - Voir Antisthenes Atheniensis. - Rangé parmi les « présocratiques » par Diels et ses traducteurs | |
Antisthenes Peripateticus | arist.. - Voir aussi Antisthène d'Athènes et Antisthène de Rhodes. Cité par Phlégon de Tralles. Cf. DPhA I | |
Antisthenes Rhodius | hist.. - Voir aussi Antisthène d'Athènes et Antisthène le Péripatéticien. FGrHist 508. Confondu par la Souda avec Antisthène le Socratique. Est-il identique à l'auteur des « Successions de philosophes » ? C'est ce que pensait Jacoby, et avec lui R. Giannattasio Andria, référencée dans ce répertoire, pour qui l'historien est un écrivain du IIIe ou du IIe s. av. J.-C. ; mais une partie de la critique moderne tend à différencier ces deux auteurs et date le biographe du Ier s. av. J.-C. De même ignorons-nous si on peut l'identifier à l'Antisthène péripatéticien cité par Phlégon de Tralles (FGrHist 257 F 36). Cf. DPhA I, notice consacrée à ce dernier Antisthène | |
Antoninus | plat.. - Disciple d'Ammonius Saccas | |
Antonius Diogenes | autre. - auteur d'un « roman pythagoricien », qui vécut avant le IIe s. apr. J.-C. ; Photius fit un résumé de son roman, et des extraits concernant Pythagore sont conservés dans la « Vie de Pythagore » de Porphyre. Cf. DPhA II, s. v. Diogène (Antonius -) | |
Apollinarius Laodicensis | theol.. - Évêque, sa formation philosophique et rhétorique en fit le porte-parole des chrétiens auprès des païens. Pour faire front à l'interdiction d'enseigner la littérature classique faite aux chrétiens par Julien, il tenta de fournir à ceux-là une littérature de remplacement et transposa les sujets bibliques dans des modèles classiques | 310 ca - 390 ca |
Apollodorus [1] | epic.. - Signalé en PHerc 176 ; d'abord identifié, par A. Vogliano, au frère de Pythoclès, puis à celui de Léonteus. Cf. DPhA I, n. 240 | |
Apollodorus [2] | epic.. - Ne pas confondre avec Apollodore Képotyrannos ; peut-être un disciple de Polystrate ; mentionné en PHerc 1780. Cf. DPhA I, n. 241 | |
Apollodorus [3] | stoic. ?. - Cité dans un passage de l'Ind. Acad. Herc. Maître de Philon de Larissa ? Sans doute à distinguer d'un autre Apollodore, stoïcien, et d'Apollodore de Séleucie. Son appartenance même à l'école stoïcienne a été mise en doute. Cf. DPhA I, notice 242 et T. Dorandi CronErc, 16 (1986), p. 114, n. 11 | |
Apollodorus Atheniensis [1] | epic.. - Né vers 190 av. J.-C. Maître Métrodore de Stratonice ? Cf. DPhA I, n. A243 | |
Apollodorus Atheniensis [2] | hist. (stoic.). - Érudit, disciple du stoïcien Diogène de Babylone. Il est l'auteur, notamment, d'une chronologie. Cf. DPhA I, A 244 | -180 ca - -110 ca |
Apollodorus Cyzicenus | presocr. (atom.). - Démocritéen | |
Apollodorus Phalereus | socrat.. - Voir DPhA I et G. Giannantoni, Socratis et socraticorum reliquiae, référencé dans ce répertoire | |
Apollodorus Seleuciensis | stoic.. - dit « Éphillos ». = Apollodore du Pirée ? À distinguer de l'Apollodore cité par l'Ind. Acad. Herc. (cf. Apollodorus) et, sans doute, d'Apollodore d'Athènes. Élève de Diogène de Séleucie, le Babylonien. Cf. DPhA I, p. 276-277 et 270-274 | |
Apollonius | phil.. - Il y eut plusieurs philosophes portant ce nom. Sur les témoignages les concernant, cf. DPhA I | |
Apollonius Alexadrinus | arist.. - Il est possible que le frère de Sotion (mentionné par Plutarque) et le commentateur d'Aristote (dont parle Simplicius) soient une seule et même personne. Pour une éventuelle assimilation avec Alinus, un auteur alexandrin mentionné par les écrivains arabes, on se reportra au DPhA I, n. A126, p. 151-152 | |
Apollonius Antiochenius Junior | med. | |
Apollonius Antiochenus Senior | med.. - Il existe deux Apollonius d'Antioche : Apollonius l'Ancien et Apollonius « Biblas ». Tous deux médecins empiristes, ils ont polémiqué avec Zénon l'Hérophilien ; c'est sans doute l'aîné que critique Démétrius Lacon. Cf. DPhA I, n. A270-271, p. 282-284. Les deux notices du dictionnaire orientent également le lecteur, pour distinguer les différents Apollonius médecins, vers : T. Mola, La scuola di Erofilo : Apollonio Erofileo e gli altri medici che ebbero nome Apollonio : frammenti e citazioni. Rome : Tip. E. Cossidente, 1962, 45 p. | |
Apollonius Aphrodisiensis | hist.. - Grand prêtre et historien | |
Apollonius Citiensis | med.. - Médecin empiriste. Élève de Zopyrus | |
Apollonius Cronus, Cyrenaeus, Atheniensis | socrat. (megar.). - Élève d'Eubulide et maître de Diodore Cronus. Cf. DPhA I | |
Apollonius Cyrenensis | Acad.. - dit « Barcaeus ». Élève de Carnéade. Seule nous est parvenue une mention de ce philosophe, mais il convient de le distinguer de deux autres Apollonius de Cyrène ; le premier est un mégarique du IVe s. av. J.-C. ; le deuxième est également un académicien, mais il vécut au IIe s. av. J.-C., et fut un disciple de Téléclès. Cf. DPhA I, n. A276, 277, 278 | |
Apollonius Cyrenensis ? | Acad.. - Sur la provenance ethnique de ce disciple de Téléclès, voir DPhA I, n. A278, p. 288. Il convient de le distinguer de deux autres Apollonius de Cyrène ; le premier est un mégarique du IVe s. av. J.-C. ; le deuxième fut un élève de Carnéade. Cf. DPhA I, n. A276, 277, 278 | |
Apollonius Molo | rhet.. - Disciple de Ménéclès d'Alabanda, et maître de Cicéron. Cf. DPhA I, A 267 | |
Apollonius Tyanensis | pythag.. - Élève du rhéteur Euthydème de Phénicie, puis du pythagoricien Euxène d'Héraclée. Pour le gouverneur Hiéroclès ou Porphyre, par exemple, Apollonius apparaît comme le symbole du sage païen. Même des auteurs comme Sidoine, le considèrent « comme un modèle philosophique tout à fait acceptable pour un lecteur chrétien. » (DPhA IV, L 34) | -3/4 - +97 |
Apollophanes | stoic.. - Antiochenus (?). Élève d'Ariston de Chios. Cf. DPhA I. - Sur le fragment qu'il convient d'ajouter à l'édition de von Arnim, cf. DPhA I, p 296 | |
Apuleius | Rheteur, medioplat.. - Philosophe et romancier latin ; originaire de Madaure (Afrique du Nord) | +125 ca - +170 ca |
Apuleius (pseudo) | autre | |
Aquila | neoplat. ?. - Il y eut plusieurs rhéteurs portant ce nom. Parmi eux, certains étaient également philosophes et vraisemblablement néoplatoniciens. - Pour D. M. Schenkeveld, « The philosopher Aquila [...] », référencé dans ce répertoire, on doit identifier le grammairien avec le néoplatonicien mentionné par Syrianus. Celui-ci aurait traité en philosophe des sujets rhétoriques et aurait écrit un ouvrage sur les catégories d'Aristote. Il aurait été le successeur d'Évagoras. - Voir cependant DPhA I, n. A295, p. 317-321, où L. Pernot juge que l'auteur de l'article va un peu vite en besogne | |
Aratus Soleus | astron. [stoic.]. - Élève de Zénon. Cf. DPhA I, A 298 et DPhA II, C 22 (Callimaque de Cyrène). Serait né entre 315 et 305 av. J.-C. - Voir aussi Achilles Tatius ; Leontius Mech. ; Empedocles ; Commentaires anonymes sur Aratus | |
Arcesilaus Pitanaeus | Acad.. - Fondateur de la Moyenne académie. Successeur de Cratès. Principaux élèves : Chrysippe, Lacydès de Cyrène, son successeur à l'Académie, et Pythodore, qui transcrivit les leçons de son maître. La critique de Chrysippe à son égard est fluctuante. - Élève de l'astronome Autolycos de Pitane, ..., de Théophraste, puis du platonicien Crantor (élève de Polémon), de Diodore et, enfin, de Pyrrhon. - Voir également DPhA II, D 114 qui le montre influencé par le scepticisme. Adversaire de Colotès et des stoïciens, notamment de Zénon de Kition. - Voir aussi U. von Wilamowitz-Moellendorf, Antigonos von Karystos [...], référencé dans ce répertoire, p. 70-77, sur la Vie d'Arcésilas. Cf. DPhA I. EPU III + EPU III, s. v. Chrysippe | -315/-314ca--241/240 |
Archedemus Tarsensis | stoic.. - Élève de Diogène de Séleucie. Maître de Crinis ? Cf. DPhA I. Ne pas le confondre avec A., le disciple d'Archytas, qui vécut au IVe siècle av. J.-C. | |
Archelaus Milesius, Atheniensis | presocr.. - Appartient à l'« école ionienne ». Disciple et successeur d'Anaxagore. Maître de Socrate. Cf. DPhA I et J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire, p. 1439. Voir aussi : V. Tilman, « Archélaos d'Athènes », Revue de philosophie ancienne, XVIII (2000), p. 65-107 | |
Archibius | med.. - Médecin empiriste | |
Archippus Tarentinus | pythag.. - Ne pas confondre cet Archippus avec l'auteur de comédies, ni avec A. de Samos. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques, référencé dans ce répertoire, p. 1391. On a parfois considéré quil ne faisait qu'un avec Hipparchus. Cf H. Thesleff, An introduction ... (voir H. Thesleff, The Pythagorean texts of the Hellenistic period, qui se trouve dans ce répertoire, pour la référence complète), p. 121 | |
Archytas Tarentinus | pythag.. - Il n'est absolument pas certain que l'auteur mentionné par Jamblique, qui en fait un disciple de Pythagore et un maître de Platon, soit celui-ci, ni même qu'il ait réellement existé. Cependant, on doit reconnaître que Platon a subi l'influence d'« Archytas ». La tradition lui donne Eudoxe pour élève. Il aurait eu pour maître Philolaos. Certains des fragments qui lui sont attribués sont très discutés. Cf. DPhA I, s. v. Archytas de Tarente, pseudo-Archytas et addendum à pseudo-Archytas ; Ankabitus et addendum à Ankabitus, notamment pour les fragments ou témoignages qu'il convient d'ajouter. Aux dires de Diogène Laërce, il a existé quatre autres A. Pour A. le musicien et pour l'auteur d'un traité sur l'agriculture, l'assimilation est parfois possible. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire, p. 518 et 1378, n. à la page 538. - Voir cependant le nouveau recueil des fragments d'Archytas rassemblés par C. A. Huffman, que l'on trouvera dans ce répertoire | |
Areius Didymus | stoic.. - Philsophe alexandrin et doxographe ; probablement stoïcien, il eut des affinités avec les académiciens. Stobée, Eclogae physicae et ethicae, II 7 est la source principale de la connaissance que nous avons de cet auteur. Cf. DPhA I | |
Aresas Lucanus | pythag.. - La notice de B. Centrone où Aresas est dit de Leucade (DPhA I) est une erreur (cf. DPhA III, s. v. Eccélos de Lucanie). Voir aussi la notice Aesara. Il conviendrait de l'identifier avec l'Arésandros (ou Orésandros) qui figure dans le catalogue de Jamblique, et, peut-être avec Archytas. Cf. Thesleff, The Pythagorean texts of the Hellenistic period, référencé dans ce répertoire. Certains exégètes modernes ont identifié Arcésos à Arésas. Cf. DPhA I, A 326. Fragments et témoignages sont en grande partie probablement pseudépigraphes | |
Arete | socrat. (cyren.). - Fille, ou sœur, et disciple d'Aristippe de Cyrène, auquel elle succéda, elle eut pour élève son fils, Aristippe Métrodidacte. Cf. DPhA I | |
Arignote | pythag. | |
Arimnestus | pythag.. - Fils de Pythagore selon Douris de Samos | |
Arion Locrus | pythag. | |
Aristaeus Crotoniensis | pythag.. - Assimilé par certains au géomètre du IVe s. av. J.-C. ; par d'autres à Aristeas de Proconnèse. Il est probable que fragments et témoignages soient en grande partie pseudépigraphes | |
Aristarchus Samius | astron.. - Disciple du péripatéticien Straton de Lampsaque. C'est lui qui, le premier, aurait formulé l'hypothèse héliocentrique. Cf. DPhA I, n. A345, p. 356-357 | |
Aristeas Proconnensis | pythag.. - J. D. P. Bolton, réfencé dans ce répertoire, a identifié Aristéas de Proconnèse et Aristéas de Métaponte, un pythagoricien qui figure dans le Catalogue de Jamblique. Cf DPhA I, n. A346, p. 357 | |
Aristides (Publius Aelius -) Mysius | rhet.. - Appartient à la seconde sophistique. Élève, notamment, du péripatéticien, puis sophiste, Aristoclès de Pergame ; des platoniciens . Cf. DPhA I | 117 - 180 ca |
Aristides Atheniensis | socrat. (megar.). - TLG. Voir la fiche principale de K. Döring, Die Megariker [...], référencé dans ce répertoire | |
Aristides Quintilianus | autre. - Théoricien de la musique. Cf. DPhA I | |
Aristippus Cyrenaeus | socrat. (cyren.). - Selon DPhA I, c'est à tort que J.-P. Dumont [Les présocratiques (référencé dans ce répertoire), p. 1390] l'identifie à Aristippe de Tarente, pythagoricien. Disciple de Socrate, fondateur de l'école cyrénaïque, qu'il ne faut pas confondre avec un homonyme, néo-académicien du 1er siècle avant J.-C., ni avec son petit-fils, Aristippe Métrodidacte. Nombre des écrits qui lui sont attribués sont inauthentiques. Cf. DPhA I, n. A356, p. 370-375, A357, p. 375-375 et A360, p. 376-377. - Certains le situent aux alentours de 435 - 355 av. J.-C. | |
Aristippus Cyrenaeus (2) | Acad.. - Néo-académicien, il fut élève de Lacydès. Il est parfois difficile de le distinguer de son homonyme, qui appartenait à l'école cyrénaïque | |
Aristippus Metrodidactus | socrat. (cyren.). - Disciple de sa mère, Arété de Cyrène à laquelle il succéda. Parfois assimilé à Aristippe de Cyrène, son grand-père. Cf. DPhA I | |
Aristobulus | epic.. - Il a existé plusieurs Aristobule. Parmi ceux qui intéressent ce répertoire, on en compte trois : l'un, épicurien, était un des frères d'Épicure ; le second est un stoïcien du IIIe s. av. J.-C. ; le dernier (IIe s. av. J.-C.) est un commentateur du Pentateuque. Cf. DPhA I | |
Aristobulus (stoicus) | stoic. | |
Aristobulus Judaeus (Alexandrinus) | arist.. - Il a existé au moins trois autres Aristobule : un épicurien, un stoïcien et un historien, Aristobulus Cassandreus. Celui qui nous intéresse ici est un « péripatéticien juif » qui aurait été l'auteur d'un commentaire du Pentateuque. Cf. DPhA I, EPU III et TLG. Selon PhiGr, p. 210, il pourrait constituer « le premier exemple de contact entre la philosophie grecque et la communauté juive d'Alexandrie ». Tout ceci, cependant, reste sujet à caution | |
Aristocles Messenius | arist.. - ou de Messine. Voir DPhA I. Aristoclès est l'une des plus importantes et controversées sources pour notre connaissance du pyrrhonisme. Sa biographie est tout à fait incertaine. On a voulu voir dans ce philosophe un des maîtres d'Alexandre d'Aphrodise, mais rien n'est moins sûr. En outre, il existe plusieurs Aristocles avec lesquels cet auteur peut être confondu. Enfin, les éditions de la Renaissance ont parfois confondu Aristote ( de Stagire ou de Mytilène ?) et Aristoclès. Quoi qu'il en soit, et si l'on en croit notamment, M. L. Chiesara, « Aristocles of Messene [...is ] an acute and faithful representative of the aristotelianism of the first century AD » [p. xiiii de Aristocles of Messene, qui est référencé dans le répertoire] | |
Aristodemus Atheniensis | socrat.. - DPhA I, n. A379 | |
Aristombrotus | pythag.. - Fragments et témoignages sont en grande partie probablement pseudépigraphes | |
Ariston | Acad.. - Il existe un certain nombre de philosophes portant ce nom. Des académiciens sont mentionnés dans l'Ind. Acad. Herc. Un autre A. est un ami de Sénèque (+1). Un autre, enfin, est vraisemblablement platonicien (+3). A part ces témoignages, aucun texte les concernant ne nous est parvenu. Ne pas les confondre, bien sûr, avec les autres auteurs de ce nom, recensés, ceux-ci, dans le Répertoire. Cf. DPhA I | |
Ariston Alexandrinus | arist.. - Élève d'Antiochus et d'Aristos d'Ascalon. Académicien à l'origine, il rejoignit le camp des péripatéticiens. Sur l'identification du personnage apparaissant dans un certain nombre de fragments, voir DPhA I, n. A393, p. 396-397. A. Gercke a assimilé, et ce n'est pas improbable, deux Ariston, celui d'Alexandrie et celui de Céos. Sur un fragment qu'il conviendrait peut-être d'ajouter, cf. id. | |
Ariston Ceus | arist.. - Né aux alentours de 250 av. J.-C. Voir aussi les fiches consacrées à d'autres personnes portant le nom d'Ariston. Disciple et successeur probable de Lycon. Il est parfois difficile de distinguer A. de Céos d'A. de Chios pour l'attribution de certains ouvrages ou fragments. Voir aussi, dans le fichier Textes, Philodème, De superbia. Cf. DPhA I. Grundriss 4.1, p. 320-321. CErc 1, p. 87. - Voir également G. Ranocchia, Sul modo di liberare dalla superbia nel decimo libro De vitiis di Filodemo [...] ; et W. Fortenbaugh et S. A. White, Aristo of Ceos : text, translation, and discussion | |
Ariston Chius | stoic.. - Voir aussi les fiches consacrées à d'autres personnes portant le nom d'Ariston. - Des passages de Stobée ont poussé A. M. Ioppolo et A. Bertini Malgarini à penser comme possible une confusion avec un certain Aristonymus. Cf. DPhA I, n. A403, p. 405. - Disciple, puis adversaire de Zénon de Cition. Critiqué par des stoïciens, notamment, Persée, Cléanthe et Chrysippe. Nombreux disciples, dont Apollophane et Ératosthène de Cyrène. Certains exégètes anciens pensaient qu'une partie de ses écrits avaient en fait pour auteur Ariston de Céos. Cf. DPhA I. EPU III. - Parfois confondu avec Ariston de Céos : voir G. Ranocchia, Sul modo di liberare dalla superbia nel decimo libro De vitiis di Filodemo [...] ; et W. Fortenbaugh et S. A. White, Aristo of Ceos : text, translation, and discussion | |
Ariston Cous | arist.. - Disciple d'Ariston de Céos. Parfois assimilé à Ariston le Jeune. Cf. DPhA I | |
Ariston Junior | arist.. - Voir aussi les fiches consacrées à d'autres personnes portant le nom d'Ariston. Élève de Critolaos de Phasélis. Parfois identifié à Ariston de Cos (A. Gercke, RE, II.1, 1895, col. 956). F. Wehrli n'est pas d'accord. Cf. DPhA I | |
Aristonymus | . - Provient peut-être d'une confusion avec Ariston de Chios. Cf. DPhA I, n. A403, p. 405 | |
Aristophanes Byzantius | gramm.. - Responsable de la bibliothèque d'Alexandrie, où il succéda à son maître, Ératosthène. - Cf. DPhA I | -257 ca - -180 ca |
Aristoteles (pseudo) | . - Pour la Rhétorique à Alexandre, voir Anaximène de Lampsaque. Pour le De plantis, voir Nicolas de Damas | |
Aristoteles Cyrenaicus | socrat. (cyren. ?). - E. Mannebach (référencé dans ce répertoire), contrairement à G. Giannantoni (id.), n'a pas fait entrer Aristote de Cyrène parmi les cyrénaïques, ce dont il s'explique en appendice, p. 119-121. Cf. DPhA I | |
Aristoteles Mytilenensis | arist.. - Il a peut-être été le maître d'Alexandre d'Aphrodise. Cf. DPhA I, n. A413, p. 411-412 | |
Aristoteles Stagirites (Pellaeus ; Atheniensis) | arist.. - Pour Rhétorique à Alexandre, voir Anaximenes Lampsacenus. - Voir aussi : The Cambridge companion to Aristotle / ed. by Jonathan Barnes. Cambridge ; New York : Cambridge University Pr., 1995. XXV-404 p. - Et notamment : Bibliography / by Jonathan Barnes, Malcolm Schofield and Richard Sorabji. The Cambridge companion to Aristotle : 295-384 [APh : 66-00326]. - Et : Barnes, Jonathan. - Life and work. The Cambridge companion to Aristotle : 1-26 [APh : 66-00366] | -384/3 - -322/1 |
Aristoxenus Tarentinus | arist. ; music.. - Élève de Lampros d'Érétrie, puis de Xénophile, et enfin d'Aristote. Intérêt pour le pythagorisme et parenté avec Dicéarque pour sa théorie de l'âme. Adversaire des platoniciens et des pythagoriciens (notamment Philolaos et Archytas) pour leur conception de la musique. Cf. DPhA II et EPU III. - Pour les témoignages qu'il conviendrait d'ajouter, voir DPhA II, n. A417, p. 591 | |
Aristus | Acad.. - Frère d'Antiochus d'Ascalon et son successeur. Voir J. Dillon, The middle platonists : 80 B.C. to A.D. 220. Londres : Duckworth, 2e éd. : 1996, [xvii]-[459] p. : p. 61 | |
Arnobius Major vel Afer vel Siccensis | . - Ou encore Arnobe l'Ancien. Ce professeur de rhétorique à Sicca Veneria (Numidie) commença par s'opposer au christianisme avant de s'y convertir | |
Arrianus (L. Flavius -), Bithynius | stoic.. - Disciple d'Épictète | +95 ca - +175 ca |
Asclepiades | ?. - Il y eut de nombreux homonymes. K. Gaiser, Philodems Academica, référencé dans ce répertoire, p. 448, propose de l'identifier à Asclepiades de Phlionte, ce que refuse absolument F. Lasserre, De Léodamas de Thasos [...], référencé dans ce répertoire, p. 543. Dans le même ouvrage, même page, Lasserre en fait un « érétriaque », dans la mouvance de Ménédème, plutôt qu'un académicien | |
Asclepiades Bithynius | med.. - Médecin tenant d'une théorie corpusculaire du corps qu'on peut identifier à Asclépiade de Pruse | |
Asclepiades Phliasus | socrat.. - Élève de Stilpon. Aurait fait partie de l'école d'Élis. Cf. DPhA I | |
Asclepiodotus Alexandrinus | neoplat.. - Disciple de Proclus. Il est parfois difficile de le distinguer de certains homonymes | |
Asclepiodotus Nicaeensis | stoic.. - Disciple de Panétius de Rhodes. On ne peut l'identifier à Asclépiodote le Tacticien. Pas de texte. Cf. DPhA I, n. A455, p. 632 | |
Asclepiodotus Tacticus | stoic.. - Il aurait été un auditeur de Posidonius. On ne peut l'identifier à Asclépiodote de Nicée. Cf. DPhA I, n. A456, p. 632-633. Il a écrit un traité de tactique, qui ne figure pas dans ce répertoire car l'ouvrage est uniquement technique. | |
Asclepius Trallianus | neoplat.. - Il est possible que les écrits qui lui sont attribués consiste en notes prises aux cours de son maître, Ammonius d'Alexandrie, fils d'Hermias et Aedesia | |
Aspasia Milesia | . - Compagne de Périclès. Elle aurait été le maître d'éloquence de Socrate qui lui attribue la composition de l'éloge funèbre de son compagnon ; deux disciples de Socrate, Antisthène et Eschine de Sphettos auraient donné son nom à l'un de leurs dialogues. Cf. DPhA I, n. A460, p. 634-635 | |
Aspasius | arist. ?. - Commentateur d'Aristote. Il n'est pas sûr qu'Aspasius ait été un péripatéticien | |
Athamas Lucanus | pythag.. - De Posidonia = Paestum, en Lucanie. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques, référencé dans ce répertoire, p. 555 | |
Athenaeus Attalensis | med. (stoic.). - Fondateur de l'école pneumatique, dont la théorie appliquait les principes de la physiologie stoîcienne. Disciple de Posidonius. Cf DPhA I | |
Athenaeus Cyzicenus | math.. - Il fut peut-être l'élève d'Eudoxe. Cf. F. Lasserre, De Léodamas de Thasos [...], référencé dans ce répertoire, p. 573 | |
Athenaeus Naucratites | soph.. - Il semble difficile d'assimiler l'auteur de deux épigrammes citées par Diogène Laërce à celui des Deipnosophistes. Cf. DPhA I | |
Athenagoras Atheniensis | phil. ; scriptor ecclesiasticus. - Philosophe et chrétien. Il appartient au groupe des Pères apologistes du IIe s. Il connaît la pensée platonicienne dont il est parfois proche sur certains points et pense que la religion chrétienne est l'aboutissement des penseurs qui l'ont précédée. Cf. EPU III | |
Athenodorus | phil.. - Sans qualificatif supplémentaire, ce nom est porté par plusieurs philosophes. Parmi eux, on compte de nombreux péripatéticiens ou stoïciens, notamment au Ier s. av. J.-C. À propos des personnages intéressant le répertoire, mais ne bénéficiant pas d'une édition des fragments et témoignages, cf. DPhA I, p. 651-659. Il est envisageable d'identifier le stoïcien, commentateur des Catégories d'Aristote, avec Athénodore de Tarse. Cf. DPhA I, n. A490, 652, A497-498, p. 654-659 | |
Athenodorus Soleus | stoic.. - Disciple de Zénon de Kition. Il ne faut sans doute pas le confondre avec deux autres Athénodore, dits de Tarse. Sur ces renseignements et sur un témoignage supplémentaire le concernant, voir DPhA I. Cependant, J. Martin, dans : Aratos, Phénomènes [référencé dans ce répertoire], vol. 1, p. xx, écrit à propos d'Aratus, son frère, et de Chrysippe, qu'ils étaient dits de Soles parce qu'ils y étaient nés, mais aussi de Tarse parce que leurs pères étaient originaires de cette ville | |
Athenodorus Tarsensis | stoic.. - Il y eut au moins deux Athénodore de Tarse, tous deux des stoïciens ayant vécu au Ier s. av. J.-C. Il est donc parfois difficile de faire la différence entre Athénodore de Tarse dit Calvus (DPhA I range le fils de Sandon dans la notice dAthénodore Calvus tout en distinguant plusieurs blocs informatifs) et Athénodore de Tarse dit Cordylion. Cf. DPhA I, A 497-498. - Ajoutons que la présence de stoïciens portant le nom d'Athénodore complique encore la tâche des chercheurs. Cf. les p. 651-652 du même ouvrage | |
Athenodotus | stoic.. - Disciple de Musonius Rufus et maître de Fronton | |
Attalus Rhodius | astron.; math.. - Éditeur et commentateur des Phénomènes d'Aratus. Contemporain d'Hésychius et critiqué par celui-ci. Différent ou non, selon les auteurs modernes, d'Attalus grammaticus. | |
Attalus Stoicus | stoic. | |
Atticus | plat.. - Philosophe médio-platonicien. Maître d'Harpocration d'Argos | |
Augustinus (Aurelius -) Hipponensis | . - Avant de se convertir au christianisme et de devenir évêque d'Hippone, Augustin fut d'abord adepte du manichéisme. Il le rejeta au profit de la philosophie païenne, notamment au travers de l'Hortensius de Cicéron, qui continua à l'influencer durablement, et des « Libri platonicorum » traduits par Marius Victorinus (Porphyre ? Plotin ?). Augustin reproche au platonisme de souffrir « d'une contradiction entre une bonne doctrine théologique et une mauvaise pratique idolatrique » alors que le christianisme « assure la cohérence de la théorie et de la pratique ». DPhAI, n.A508, p. 668 | 354 - 430 |
Autolycus Pitanaeus | astron.. - Ce mathématicien figure dans le Répertoire pour deux raisons : il fut sans doute le maître d'Arcésilas de Pitane et que Philopon, Simplicius et Pappus l'ont commenté | -360 ca - -290 |
Avienus (Postumius (?) Ruf(i)us Festus -) | stoic.. - « Traducteur » des Phénomènes d'Aratus. En fait, il s'agit plutôt d'une adaptation puisque la traduction est plus développée que l'original | |
Axiothea Phliasius | Acad.. - Disciple de Platon. Selon F. Wehrli, Dikaiarchos, référencé dans ce répertoire, elle serait une pythagoricienne. Selon A. S. Riginos, id., il s'agirait bien d'une platonicienne. Cf. DPhA I, n. A517, p. 690-691 |