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Auteurs anciens E

Auteurs anciens Qualificatifs et commentaires Datation
Eccelus Lucanuspythag.. - IIIe / IIe s. av. J.-C. selon H. Thesleff, The Pythagorean texts of the Hellenistic period, référencé dans ce répertoire, Ier s. av. J.-C. / Ier s. apr. J.-C. selon B. Centrone, Pseudopythagorica ethica, id. Voir Polus Lucanus
Echecrates Phliasiuspythag.. - E. de Tarente, qui figure également dans le « Catalogue » de Jamblique, est sûrement un homonyme. Cf. M. Timpanaro Cardini, P pitagorici, référencé dans ce répertoire, II, p. 426. Il existe aussi une pythagoricienne du nom d'Échécratéia de Phlionthe. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques, référencé dans ce répertoire, p. 550. Cf. DPhA III, n. E4 et E5, p. 53-54
Echecrates Tarentinuspythag.. - Il ne faut sans doute pas le confondre avec Échécratès de Phlionte. Peut-être s'agit-il de l'Échécratès dont il est question dans la neuvième lettre pseudo-platonicienne. Cf. DPhA III, n. E5 et E6, p. 53-54
Ecphantus Syracusanus, vel Crotoniensispythag.. - Il n'est pas sûr qu'E. ait existé. Selon les interprètes, les dates oscillent entre le IIIe s. av. J.-C et les Ier-IIe s. (voire IIIe s.) apr. J.-C.. Cf. M. Timpanaro Cardini, Pitagorici, référencé dans ce répertoire, II, p. 406-412. Le traité sur la royauté est à coup sûr apocryphe. Cf. DPhA III
Egnatiusepic. ?. - Auteur d'un De rerum natura, de style lucrétien. Cf. Grundriss 4.1, p. 363. DPhA III
Elias Philosophusneoplat.. - Parfois assimilé, selon les interprétations divergentes des chercheurs, à David l'Invicible ou à Étienne d'Alexandrie Élève d'Olympiodore et son successeur.
Empedoclespresocr. ; poeta ; med.. - Né à Agrigente en Sicile. Son appartenance philosophique est difficile à déterminer. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques, p. 1294 (référencé dans ce Répertoire)-490 ca - -430 ca
Epaminondas Thebanuspythag. ?. - Une tradition ancienne faisait d'Épaminondas un pythagoricien, disciple de Lysis de Tarente-410/-405 - -362
Ephraem Syrus. - Ennemi de Bardesane, Marcion et Mani306 ca. - 373
Epicharmus SyracusanusAutre (pythag. ?). - ou de Crastos (Sicile), de Samos ou de Cos. Il était sans doute originaire de Mégara Hyblea. Cf. DPhA III, n. E29, p. 102-106. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques [...], référencé dans ce répertoire, p. 191. On le compte en général parmi ceux qui ont adhéré au pythagorisme ou qui ont été influencés par lui-525 ca - -450 ca
Epictetus stoic.. - Sa patrie fut Hiérapolis en Phrygie méridionale. Il a été disciple de Musonius Rufus et maître d'Arrien de Nicomédie qui préserva ses enseignements, car à l'instar de Socrate, Épictète ne publia jamais aucun écrit. Cf. DPhA III, E 33. +50 ca. - + 125 ca.
Epicureusepic.
Epicurusepic.. - Contrairement à ses allégations, selon lesquelles il n'aurait pas eu de maîtres, Épicure aurait eu pour maître : Nausiphane de Téos, le démocritéen, l'académicien Pamphilos, un certain Praxiphane et Xénocrate. Cf. DPhA III, n. E36, p. 163-164. Une partie des ouvrages et des fragments d'Épicure nous est parvenue grâce à Diogène Laërce et la Souda. Voir aussi Diogenes Laertius, Suda-341 - -270
Epigenessocrat.. - Sur les difficultés que l'on rencontre à identifier avec plus de précision cet auteur, cf. DPhA III, n. E39, p. 182-183. En effet, il n'est pas sûr que les témoignages et fragments renvoient tous au socratique. Il y a notamment un autre Epigénès auteur de textes sur les orphiques et sur les pythagoriciens. A. Le Boulluec identifie ce dernier à Epigénès de Byzance
Epimenides Creticuspresocr. (theol.). - Cf. EPU III. Oxf. Class. Dict.
Epiphanius Palestinus, Constantiensis (Cypri)theol.. - Saint -. Évêque et hérésiologue, il naquit entre 310 et 320 et mourut en 402
Erastus ScepsiusAcad.. - Disciple de Platon. Son nom apparaît toujours en compagnie de celui de Coriscus
Eratosthenes Cyrenaeusphilol.; math.; astronome. - Savant au savoir multiforme et responsable de la bibliothèque d'Alexandrie. Il existe deux homonymes, l'un également historien, l'autre platonicien. Il reste de nombreuses obscurités concernant sa biographie. D'abord tenté par la philosophie de Zénon il semble avoir été l'élève d'Arcésilas et s'être rallié (avec certaines réticences) à la philosophie cynico-stoïcienne d'Ariston de Chios. Sur ses préférences et sa pratique philosophiques, voir DPhA III, E 52. Sur les influences philosophiques qui se sont exercées sur ses productions littéraires et scientifiques, voir id., p. 202-204 et 208-234 (avec recension des fragments, y compris de la tradition arabe, et de leur éventuelle édition). De fait, on peut, à défaut d'une appellation plus précise, le qualifier d'« éclectique »-276 ca - -195 ca
Eratosthenes Cyrenaeus (2)plat.. - Sans doute un médioplatonicien, parce qu'antérieur à Plotin. Certains, dont F. Solmsen, ont proposé de l'identifier au responsable de la bibliothèque d'Alexandrie. Cf. DPhA III, n. 51, p. 188
Erotylus. - Sur l'identification de ce personnage et sur ses liens avec les orphiques, cf. DPhA III, n. E56, p. 238-239
Eubulides. - Il semble difficile de l'identifier avec Euboulidès de Milet ou avec celui mentionné par Diogène Laërce II 42. Peut-être faut-il suivre Ménage et Hübner, et corriger « Euboulos de » en « Euboulidès ». Cf. DPhA III
Eubulides Milesius, Atheniensissocrat. (megar.). - Disciple d'Euclide de Mégare. Maître d'Euphante d'Olynthe, d'Apollonois de Cyrène et, peut-être, D'Alexinos d'Élis et de Démosthène. Adversaire d'Aristote. Cf. EPU III. On ne doit sans doute pas le confondre avec Euboulidès, pythagoricien, mentionné dans les « Theologoumena arithmetica » de Jamblique. Cf. DPhA III
Eubulus. - Voir Eubulides : peut-être faut-il lire « Euboulides » plutôt qu'« Euboulos de » en Diogène Laërce VI 30. Cf. DPhA III, E 70 et E 72
Euclides Alexandrinusmath.. - Son appartenance à une école philosophique est incertaine (influence de Platon, de Pythagore ?) : l'exposition des traités mathématiques et les traités « techniques » qui nous sont parvenus ne laissent guère la place à des exposés philosophiques, mais le mode de raisonnementreste exemplaire pour les logiciens et les philosophes. De grande importance également furent les commentaires que cette œuvre a suscités. Enfin, l'influence exercée par Euclide sur les auteurs qui lui sont postérieurs a été considérable. Cf. DPhA III, n. E 80, p. 256-271. - Cependant, seuls les Éléments seront pris en compte dans ce répertoire
Euclides Megareus, Atheniensissocrat. (megar.). - Mathématicien réputé, distinct de son célèbre homonyme. Élève de Socrate. Maître d'Eubulide de Milet. Fondateur de l'école mégarique. Cf. EPU III. Döring, Die Megariker [...] (référencé dans ce répertoire), situe la naissance d'Euclide en -435 et non pas en -450. Avec d'autres (dont R. Muller, Les Mégariques : fragments et témoignages [...], que l'on trouvera également dans ce répertoire), il situe sa mort aux alentours de -369/366. Cf. DPhA III-450 ca - -369 ca
Eudemus Pergamenusarist.. - On sait fort peu de choses sur cet aristotélicien auquel était lié le médecin Galien. Il est parfois confondu, à tort, avec deux homonymes, tous deux également connus de Galien : un chirurgien originaire de Pergame et un anatomiste alexandrin. Aucun de ses ouvrages ne nous est parvenu, mais on peut consulter DPhA III, n. E92, p. 282-285 pour les témoignages le concernant
Eudemus Rhodiusarist.. - Il est sans doute né avant 350 av. J.-C.
Eudorus AlexandrinusAcad.. - Philosophe académicien ; avec lui, cependant se profilerait la naissance du médioplatonisme. Il fut influencé par le néopythagorisme. Cf. EPU III et DPhA III, n. E97, p. 290-293. - Pour H. Tarrant, Eudore serait l'auteur du commentaire anonyme du Théétète [« The date of Anon. In Theaetetum. », Classical quarterly, 33 (1983), p. 161-187 ; Scepticism or Platonism ? : the philosophy of the fourth Academy. Cambridge : Cambridge Univ. Pr., 1985, ix-182 p. Coll. « Cambridge classical studies »]. - J. Mansfeld, « Two attributions », Classical quarterly, 41 (1991), p. 541-544, argumente contre cette attribution
Eudoxus Cnidiusmath. ; acad. ? pyth. ?. - Ami de Platon, surtout connu pour ses travaux mathématiques. Il est présenté comme un platonicien par un certain nombre de témoignages anciens, tandis que Diogène Laërce, par exemple, le range parmi les pythagoriciens (il fut l'élève d'Archytas de Tarente). Ses dates sont difficiles à établir. Cf. DPhA III, n. E98, p. 293-294-395 ca - -342 ca
Eudromusstoic.
Eulamius Phrygiusphil.. - ou Eulalius. Philosophe hellénophone hébergé par Chosroès après la fermeture de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie par Justinien, en 529. Cf. DPhA II, s. v. Chosroès, n. 113, p. 313 et DPhA III
Eunapius Sardianussoph.. - Disciple de Chrysanthius de Sardes (cf. DPhA II, C 116), un néoplatonicien, lui-même disciple d'Aédésius de Cappadoce, un élève de Jamblique. Il suivit également les cours du sophiste Prohérésius. Cf. DPhA III, E 121. - Constitue une de nos sources pour les biographies de Plotin et de certains néoplatoniciens qui sont chronologiquement postérieurs au maître de Porphyre349 - 414 ca
Eunomius Cyzicenustheol.. - Néo-arien, dont les théories, selon certains critiques modernes ont été influencées par le néoplatonisme, notamment par Jamblique, et, à un moindre degré, par Aristote. Sur cette affiliation et sur les doutes qu'on peut émettre à son encontre, voir DPhA III, n. E122, notamment les p. 329-333. - Seuls nous sont parvenus intégralement : l'Apologie ; et l'Exposition de [sa] foi
Euphantus Olynthius, Atheniensissocrat. (megar.). - Avant -348 - après -292. Élève d'Eubulide. Cf. DPhA III. - Également recensé par F. Jacoby, FGrH, II A (1926), 132-133 et II C (1926), p. 113-114
Euphraeus OreticusAcad.. - Disciple de Platon. Il serait originaire d'Oréos. Il ne nous a laissé aucun texte. Cf. DPh III, n. E128, p. 335-336
Euphranorpythag.
Euphranor Seleuciensisscept.. - Médecin empiriste et sceptique d'obédience pyrrhonienne mentionné par Diogène Laërce
Euphrates Mestriusstoic.. - d'Épiphanie, de Tyr ou d'Égypte selon les sources. Il serait mort en 119 ou 121. Élève de Musonius et adversaire d'Apollonius de Tyane. Cf. DPhA III
Euryphamus, vel Euryphemus, Metapontinuspythag.. - Les fragments qui lui sont attribués sont très discutés. Le véritable Euryphamus doit être daté du Ve s. av. J.-C. Le pseudo-Euryphamus est situé par H. Thesleff au IIIe s. av. J.-C., au Ier s. apr. J.-C. par W. Burkert et B. Centrone. Cf. DPhA III
Eurysus. - Voir Eurytus
Eurytus Crotoniensis, vel Tarentinus, Metapontinuspythag.. - ou Eurysus. Textes probablement pseudépigraphes. Nombreux disciples. Cf. J.-P. Dumont, Les présocratiques, référencé dans ce répertoire, p. 489. Le véritable Eurytus est daté du Ve/IVe s. av. J.-C. Le pseudo-Eurytus est daté du IIIe s. av. J.-C. par H. Thesleff, The Pythagorean texts of the Hellenistic period, référencé dans ce répertoire. Cf. DPhA III, n. E145 et E146, p. 351-352
Eusebius. - On ne sait pratiquement rien de cet auteur mentionné par Photius
Eusebius Alexandrinus ?phil.. - Auteur d'un commentaire des Catégories d'Aristote. - Parmi les multiples Eusèbe que l'Antiquité nous a légués, il ne semble pas qu'on puisse l'identifier à un rhéteur du IVe s. mentionné par Eunape de Sardes ; ni à Eusèbe, évêque d'Alexandrie, sans doute inventé par Jean le Notaire, auteur d'une « biographie » de ce prélat. Il est donc très difficile de préciser son appartenance philosophique et l'époque où il vécut. Cf. DPhA III, n. E154, p. 356-358
Eusebius Caesariensistheol.. - Évêque de Césarée, en Palestine, et écrivain d'une grande érudition. Élève de Pamphile, il a édité avec ce dernier un grand nombre d'ouvrages. Il prit une grande part aux querelles théologiques de l'époque (Arius, Eusthate, Athanase ...) et fut un adversaire acharné de Porphyre265 ca - 339
Eustathius Cappadoxneoplat.. - Disciple de Jamblique. Sur les différents Eustathe qui pourraient être des candidats à la rédaction d'un commentaire sur les Réfutations sophistiques d'Aristote, voir S. Ebbesen, Commentators and commentaries on Aristotle's Sophistici elenchi [...], référencé dans ce répertoire, p. 248-249 ; et DPhA III
Eustratius Nicaeensis. - Cet auteur byzantin était dans le sillage du cercle d'Anne Comnène. Il figure parmi les auteurs anciens à cause de sa présence dans les Commentaria in Aristotelem graeca et parce qu'il semble avoir eu à sa disposition le commentaire fragmentaire d'Alexandre sur les Seconds analytiques1050 ca - 1120 ca
Euthydemussocrat.. - Ne pas le confondre avec Euthydemus Chius, le sophiste, tourné en ridicule par Socrate. Cf. DPhA III
Euthydemus Chiussoph.. - Voir Euthydemus Socraticus, avec qui il ne faut pas le confondre. Pour L.-A. Dorion, Euthydème de Chios ne serait pas à proprement parler un sophiste, mais un éristique ayant un rapport avec les mégariques. Cf. DPhA III, E
Evagorasneoplat. ?. - Maître d'Aquila
Evagrius Ponticustheol.. - Disciple de Basile de Césarée et de Grégoire de Naziance. Outre l'influence de l'exégèse alexandrine (Philon d'Alexandrie et Origène surtout), celles du néoplatonisme (Porphyre, Plotin), d'Aristote (pour la méthode d'analyse) et du stoïcisme se font sentir dans ses écrits. Sa condamnation, au VIe siècle, pour origénisme est à l'origine de la disparition de nombre de ses ouvrages. Des traductions arméniennes ou syriaques, cependant, permettent de rendre compte de la version primitive de ces textes. Enfin, certains écrits d'Évagre ont été à tort attribués, entre autres, à Nil d'Ancyre. - Sur Évagre, sa vie son œuvre et ses conceptions philosophiques et doctrinaires, voir A. Guillaumont, Un philosophe au désert : Évagre le Pontique, Paris : Vrin, 2004. Coll. « Textes et traditions », 8345 ca - 399


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